Saturday, February 09, 2008

Holy Lola


Ce film est sorti en 2003. Réalisé par Bertrand Tavernier, il a pour acteurs principaux Isabelle Carré et Jacques Gamblin.
Lui médecin, elle sans doute femme au foyer décident d'adopter. Le film raconte leur parcours une fois l'agrément remis. Ils décident de chercher leur enfant au cambodge. Ils partent seuls - pas d'agence française pour l'adoption ou d'agence agréée pour l'adoption. Ils passent alors des semaines de batailles - un enfant qu'on leur promet ... mais volé à ses parents, des orphelinats ne "donnant" leurs protégés qu'à des couples américains "réservant sur catalogue", la corruption etc... Finalement Jacques Gamblin propose son aide à un hôpital. Lun de ses collègues leur indique une petite fille qu'un couple français refuse d'adopter, pensant qu'elle est malade. Elle n'a en fait que de l'excema !
Ce film m'a bouleversé ! Il montre autant la vie quotidienne au cambodge - pauvreté, corruption - que les affres de l'adoption, avec la solidarité entre adoptants, les tensions au sein du couple ou encore le moment magique où le couple reçoit les analyses médicales de leur fille et apprend qu'elle est en excellente santé - pas d'hépathite B ou C, pas de SIDA, comme cela est arrivé à certains enfants que des français avaient adopté.
Et surtout ce message : adopter un enfant, ce n'est pas un cadeau qu'on lui fait, c'est avant tout un cadeau que les parents biologiques font aux adoptants et à leur enfant.

3 comments:

Aymeric_db said...

TRes beau blog. bien ficele. ai toujours un plaisir fou a te lire.
...
BIses

Aymeric

Anonymous said...

Merci mon Frèèèèèèèère Au plaisir de te revoir dans de nouvelles virées londoniennes !

Anonymous said...

Refuser un enfant malade. Triste triste. L'auraient-ils abandonnée si ils l'avainet adopter avant la maladie (qu'elle n'a pas heureusement mais ça arrive)? Il me semble qu'on adopte pour aider un enfant sans famille à grandir entouré(e) et aimé(e), que l'enfant soit blanc, noir, jaune, vert, bleu...sinon où est l'amour?
Heureusement, on connaît tous de belles histoires aussi.